56 (+22)
dont
2 pars
1 boguey
4 triple-bogueys
LES LECONS DU PARCOURS:
" Comme l'année dernière, pour Christophe et Philippe, à partir du huitième trou, c'est terminé. Physiquement, il n'y a plus personne. Au départ du 8 d'ailleurs, tout le monde engage son Muligan.
Pour ma part, depuis le départ, j'ai essayé de mettre en pratique ma lecture du moment, l'excellent livre de Jean-Philippe Vaillant : "Le mental pour scorer". Le résultat est prometteur. Je réussis à placer mes balles dans le périmètre que j'avais décidé, en appliquant le concept de cible et non de balle-cible. Sur un long put, c'est à la lettre que je l'applique. Résultat: après avoir lu les recommandations de lecture du green et alors que ma cible n'était pas le trou mais un point plus à gauche, la balle suit la trajectoire prévue pour disparaître dans le trou : satisfaction.
Au trou 8, au départ, l'envol de la balle est bien droite pour passer l'habituel butte. Même chose au 9. Je préviens tout le monde : " Regardez ma balle va se poser sur le Green." Philippe pousse un cri d'admiration bien que la balle glisse entre ce green et le bunker à gauche. S'ensuivra une approche facile et c'est Philippe qui n'aura plus qu'à déposer la balle dans le trou.
Au bilan: un par réussi sur le 8 grâce au put en un de Christophe et de quatre bogueys. Les autres trous ne dépassent le double boguey.
Ce jour là, après un repas au restaurant du Bois d'Ô avec les familles Bernier et Seach, Catherine et Didier nous rejoingnent. Deux groupes sont obligés de se former. L'équipe des ScramP2C et celle des filles emmené par Didier.
Coco à partir du trou 5 restera en notre compagnie.
Malgré les vertus du livre de Vaillant, la rage me monte après que deux balles atterrissent à des endroits sans difficulté sur le parcours et, arrivé sur place, nous n'arrivons pas à les retrouver. La troisième fois, je ne tente même pas de la chercher. Il ne sert à rien de pousser une colère à propos d'un fait que je considère comme extérieur au jeu.
Quelques gouttes de pluie au départ mais pas d'eau non plus dans mon sac. La bouteille de la dernière fois était vide. J'ai oublié de penser au ravitaillement. La traditionnelle gorgée de bière au club-house s'en trouve un peu plus bienfaitrice.
Pour la première fois, me viens l'idée suivante : pourquoi ne pas effectuer un jour un parcour seul ? Pour la première fois, j'envisage cette éventualité pour travailler ma concentration au calme."
Toutes les fautes de frappe, d'orthographe, de grammaire et de syntaxe ci-dessus, sont la propriété intellectuelle de l'auteur.
Elles peuvent être reproduites ou même corrigées sans son accord préalable.