Stroke play brut:
Didier +18
PhA +20
En tenant compte de l'index virtuel des joueurs:
PhA -8Didier -2
Match Play:
Egalité 6/6
Au putting:
PhA -1Didier 0
LES LECONS DU PARCOURS:
Un golf matinal, avec un levé à 7h00, pour un départ à 8h00 : le corps est à peine réveillé, déjà anesthésié par les effluves de punch de la veille. Pas étonnant donc de foirer tous les deux nos départs sur le premier trou, le N°10.
Les Muligans furent donc rapidement consommés car, comme d'habitude, le parcours a débuté à froid, sans échauffement ni practice. Il faudra s'améliorer sur ce point à l'avenir, afin d'éviter que le premier trou soit chaque fois considéré comme un trou d'échauffement.
Habituellement il en faut beaucoup pour stresser Didier sur un parcours. Aujourd'hui notre zen-Dupuis a rapidement été perturbé par un groupe de trois vieux beaufs bedonnants arrivés dernière nous, ignorant totalement l'étiquette. Ils parlaient fort et criaient depuis le trou initial jusqu'au trou 17, où excédé, Didier a décidé de les laisser passer pour que l'on puisse terminer notre parcours au calme.
Cet incident perturbateur inhabituel n'a tout de même pas réussi à gâcher complètement notre plaisir sous un temps superbe et dans un environnement somptueux.
En ce qui me concerne, ma technique n'était pas à son top de forme. J'ai souffert d'un mauvais contact balle-club. Mon geste du swing, longuement étudié avec Thomas était resté au placard. Mais ce n'est pas sur un parcours qu'il faut penser à la bonne tenue de son geste. Le corps doit gérer lui-même ses automatismes. Le joueur ne doit se préoccuper d'une chose : la zone d'atterrissage de sa balle, l'objectif que l'on s'est fixé. Ce point a heureusement bien fonctionné, même si quelquefois la balle a atteint cette zone en roulant plutôt qu'en s'élevant haut dans les airs. La preuve en est : les grosses difficultés sur les trous 12 et 15 ont été couronnés de succès.
Le départ traumatisant du 15, où il faut passer l'obstacle d'eau, large de 100m, et que je n'avais pas pu réussir les fois précédentes, noté d'une croix sur la carte, a démontré tout le progrès accompli au driver. Ma première balle s'est posé sur l'autre rive au delà des 175m. Quelle satisfaction !
Alors que Didier a enregistré un par au 12 et au 18, le par sur le 11 m'a échappé à une virgule près. Virgule qui s'est reproduite au trou suivant.
Je ne me plains pas au putting, car je ressors du parcours avec une seconde fois un score -1, dépassant d'un point le roi des longs putts, où sa science a pu sexprimer sur ces greens impeccables. Malheureusement, les beaufs bedonnants ont gâchés ses performances. Cette bande d'illuminés notoires lui coûte d'ailleurs le trou 15 où il perd trois balles dans les fourrés. Il ne termine pas ce trou et appose une croix sur sa carte de score.
Mon petit jeu sans faille jusque là, s'étiole sur le dernier trou où deux approches successives sont ratés à l'endroit où Gérard avait signé un birdie lors de notre précédent passage en 2011.
Le temps radieux contrastait totalement avec celui, automnal, de notre golf de juin.
Espérons que ce temps va perdurer favorablement le mois prochain pour notre parcours d'août.
Ah oui... A retenir pour les prochains fois : ne pas utiliser le sac de practice pour évoluer sur un parcours. Pas du tout pratique...
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